mercredi 26 mai 2010

Nature Capitale aux Champs Elysées.

Du 22 au 24 mai 2010, l'avenue des Champs Elysées a été recouverte d'un jardin/forêt/touffe-verte-géante (appelez cela comme vous voudrez). C'est le 23 mai que des amis et moi même sommes allés voir la chose. Mais après coup, je me demande pourquoi?? En effet c'était, comme vous pourrez le voir en regardant votre agenda, un dimanche et qui plus est, ensoleillé. Or, qui dit soleil dit toutlemondesortdehorsc'estlafête. Après un petit verre au Paradis du fruit, nous voilà donc partis pour explorer la "nature capitale". Nous nous sommes vus collés à la masse, aussi lente que celle de Space Mountain à Disneyland qui apparaît en période scolaire. On a donc eu largement le temps de jeter un coup d'oeil aux plantes/arbres et autres spécimens présents sur le site. Il y avait entre autres des sapins. Personnellement je n'ai pas appris grand chose de ce que j'ai pu voir, et je n'ai pas compris/vu en quoi cette oeuvre "interroge sur le rapport de l’homme à la nature et interpelle avec simplicité et enthousiasme sur les questions complexes et essentielles du développement durable, de la sauvegarde de la biodiversité et de l’écologie". Ecologiquement, la Nature Capitale a peut être permis de moins polluer Paris pendant 3 jours. Autrement, m'est avis qu'il y a d'autres moyens pour interpeller l'homme sur des questions environnementales. 

Le site internet est néanmoins intéressant.
Si vous êtes intéressé(e)s, Nature Capitale migre à Dammarie Lès Lys.

jeudi 6 mai 2010

Douce France

30 avril dernier. Je quitte mon tcheum, le chat, la province québécoise, direction Paris. C'est 6heures de bus à côté de Français "clichés" qui, au lieu d'ouvrir grands leurs yeux et de profiter de la magnifique vue qui s'offre à nous, ont leur nez planté dans leur Paris Match et commentent une photo mettant en scène Carla Bruni-Sarkozy et cette chère Rachida Dati. Drôle. Enfin, S'enchaînent une demi-heure de taxi, une arrivée (trop) en avance à l'aéroport, un paquet de chips ingurgité, des bagages enregistrés, le tour de l'aéroport effectué, la douane passée. Puis j'arrive dans l'avion et j'espère que le vol TS-chose à destination de la République française ne sera pas complet et que par conséquent il y a aura une place de libre à côté de moi me permettant de m'étaler de tout mon long, mais non. J'ai fait ami-ami avec le hublot essayant de trouver une position un temps soit peu confortable pour dormir. Et une fois le sommeil (à peu près) trouvé, ne voilà-ti pas qu'à 23h, ils ont l'idée de nous proposer à manger! Narines en éveil, dans le brouillard, je termine mon poulet-riz et me rendors. Jusqu'au petit matin (enfin en fait je ne sais pas trop avec le décalage horaire) où on nous offre (rectification : le repas est compris dans le coût du billet d'avion) un muffin et une boisson. L'avion perd bientôt de l'altitude, j'aperçois les champs et me rend vite compte que la France n'est pas si douce que ça. Il ne fait pas 27°C comme on me l'avait dit, mais 12°C. Les rails qui amènent les bagages semblent faire laggle/la grève. Et la fille derrière moi "a la rage"/"est vénère" contre le douanier, car celui-ci n'a pas voulu regarder son passeport puisqu'elle était au téléphone. Après lui avoir demandé "Qu'est-ce-qu'il y a ?" le douanier lui a répondu "J'attendais que vous ayez fini votre conversation". _Ah ouech tu t'rends compte c'qu'il m'a dit?! Le relou! Il m'a saoulé lui! C'qu'un parisien t'façon!
Je ris. Paris c'est toujours Paris. La France c'est toujours la France. Nostalgie du Québec, mais euphorie : je remange de la baguette!

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