samedi 27 février 2010

Shutter Island

"En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?"

Fabuleux tour de force de Martin Scorsese dans ce film (2008). Il nous tient en haleine du début à la fin. Ambiance psycho-polar-freaks. Scorsese nous mène à la baguette. Retournement de cerveau et pas que. On ne s'ennuie pas. Belle performance de la part de tous les acteurs.

Allez le voir! Courez mes braves!

lundi 22 février 2010

Montréal # Rétrospective

Oïe oïe là-dedans. Clichés montréalais. Les souvenirs refont surface. Au cas où t'aurais envie de t'en v'nir à Montréal. Arrivée à l'aéroport Trudeau sans encombre. L'aéroport le plus silencieux que j'ai eu l'occasion de voir. Passage par la case douanes, avant de divaguer dans Mtl. Surtout, si tu viens ici pour étudier plus de 6 mois, n'oublies pas de présenter ton Certificat d'Acceptation du Québec + ton permis d'étude temporaire pour obtenir ton permis d'études officiel (c'est très important, et cela peut t'éviter des frais de location de voiture pour aller à la frontière américaine la plus proche, en l'occurrence un Paris/Bayonne en un jour soit 700kms environ. Véridique, j'ai eu l'honneur et le courage de participer à cette expérience).
Puis, direction taxis -de préférence un qui s'y connait (expérience de vie) pour ne pas avoir trop de deniers à débiter (38$ de mémoire un aller Aéroport/centre-ville de Mtl). Enfin, arrivée au B&B, oui, Bed&Breakfast.

Si tu es du genre à avoir beaucoup de sousous dans la popoche, rien ne t'empêche d'aller dans un hôtel ou autre. En l'occurrence, si comme moi tu pars dans l'optique d'étudier et que tu n'es ni un(e) Rothschild, ni un(e) Gates, eh bien je te conseille fortement le B&B. Je te conseille celui du 1673, rue Saint Christophe à Montréal (à 3minutes de la station Berri-Uqam et de la station de bus) tenu par Nathalie et Robert (que tu ne croiseras peut-être pas) et Indiana, charmante bordelaise à l'accent québécois qui nous a orienté pour nos diverses pérégrinations.

Le boulevard Saint-Laurent délimite le quartier des affaires anglophone, des quartiers plus intéressant francophones. Le quartier chinois, est très animé le soir, avec de nombreux restaurants.
(oui, le matin très tôt, c'est peut-être silencieux mais moins drôle). Le vieux Mtl, intéressant pour son architecture. Quant au must du must : le plateau Mont Royal, et surtout surtout, le quartier latin, dont l'axe principal est la célèbre (ou pas lol) rue Saint-Denis.
Paradis des restaurants, cafés «coolos», le reflet de la ville. Montréal, ville cosmopolite. Restaurant belge, indien, tibétain. Anglophone, francophone. Melting-pot, mélange culturel. Couleurs. Street Art. Pour résumer, on a passer la majeure partie d'une journée dans cette rue.
MON Café : "Le Presse Café". En remontant la rue Saint Denis, sur la gauche. Testé en décembre 2008, je me suis fait un plaisir d'y retourner. Pour leurs chocolats chauds. Et là, découverte du muffin aux bleuets.
Autre bon plan café/resto : Dans le quartier du plateau Mont Royal, "Chez José", 173 avenue Duluth Est. Que nous n'avons malheureusement pas eu le temps de tester pour le plaisir de nos papilles. Mais ce n'est que partie remise.. qui c'est ?!

Sinon on est passé par des friperies, mais impossible de me souvenir de la rue. De mémoire je dirais Ave du Mont-Royal Est.


jeudi 18 février 2010

Pâtes chinoises, Bones, le chat et moi.

Mise au point du jeudi soir bonsoir. L'hiver me déçoit. On est là pour avoir un hiver bien froid, et non, c'est la "canicule". Météo média indique 1°C. Enfin, c'est comme ça.


Sinon, je suis à la recherche d'un travail. Oui ma brave dame, avec un permis d'étude, en tant qu'étranger, les six premiers mois tu ne peux travailler que sur le campus. Donc j'ai une fois de plus rempli le formulaire pour avoir une chance d'obtenir une entrevue, et ainsi obtenir un job. Et oui, je l'avais rempli avant de venir au Québec, mais tu comprends (personnellement moi non), on ne peut vraiment pas leur donner notre CV en main propre (ce qui serait au passage tellement plus facile), il faut remplir leur formulaire -ou comment perdre une heure- dont certaines questions me laissent perplexe quant à leur utilité : A quoi sert l'association, dont je ne citerai pas le nom, en question, quels sont ses principaux organes, et quelle est la mission de ceux-ci? Et là me vient en tête, l'adage "comment faire simple quand on peut faire compliquer?". Eh bien vous avez un exemple de ce que cela peut donner.

Le 14 février dernier, soit le jour tant attendu, eh bien c'était journée pyjama, mon homme, le chat et moi. Cette année, on a joué la carte de l’écolo, de la non (sur-)consommation et du « viens on accueille quelqu’un en plus dans notre cœur ». C’est ainsi que le 12 février, nous sommes partis dans une animalerie à la recherche de poissons, et que nous en sommes revenus, tout heureux, en compagnie d’un chaton, qui a eu 2 mois ce même jour !

J'ai nommé Youri -et non Polka, ce nom ne convenant pas à un chat de la gente masculine-. Enfin, Youri ça lui va très bien, d'autant qu'il aime la hauteur : A l'heure où je vous parle, il dort allongé, entre le peu d'espace qu'il y a entre ma nuque et mes épaules. Je ne m'étonne plus de la facilité qu'a cette petite boule de poils à mettre de l'ambiance : saut dans la poubelle (nouvelle discipline olympique?), escalader nos jambes pendant que l'on s'affaire à frotter la vaisselle, miauler à nous fendre le cœur, se tenir (presque) tranquille lorsqu'on lui coupe les ongles, chasser les mains, les pieds, les fils et tout ce qui bouge, se cacher dans le meuble télé.

A parler du chat, j'en oublie les cours. Je dirais que je m'épanouis -bien loin des années de droit je dirais, bien que ce fut intéressant- d'autant que les profs sont relativement cool. Pour ce qui est de l'administration, je n'en avais pas vu d'aussi efficace depuis trois ans. Les sandwichs au thon de la cantine sont particulièrement bons, les cours sont des plus intéressants. Je me demande d'ailleurs pourquoi des étudiants viennent en cours, pour finalement passer 3heures sur leur facebook ou à regarder les jeux olympiques -sans les commentaires en plus, ce qui n'est pas franchement intéressant-.

Sinon le frigo fait toujours un bruit de tracteur, et je vais bientôt me mettre à fouiller les myspace et autres radios à la recherche de musique. Ah et puis acheter un carnet ni pour faire des listes de courses, ni pour faire des comptes de l'argent que je dois.
Mais pour dessiner et écrire.

GONE MAN-EELS

Cette chanson m'a surprise. Oui, c'est bien encore et toujours EELS, mais loin des sonorités alternatives et planantes de l'album Beautiful Freak de 1996. "Gone man", que l'on retrouve dans leur nouvel album End Times (2010) tend plus à se rapprocher du Folk. Je suis transportée aux Etats-Unis, dans un roadtrip. Bonne surprise en tous cas.

Enfin, demain journée nems et sushis home made.


mardi 16 février 2010

"J'accuse"



L
a télévision au Québéc, c'est un GRAND moment. Je n'ai jamais vu cela, et je dois dire que c'est assez particulier. En effet, ici lorsque tu regardes une série ou un film, tu n'as pas le droit à une, ni deux publicités, mais au moins cinq! Et les programmateurs s'en donnent à cœur joie entre les publicités pour des produits ménagers, pour la santé, pour tes muscles et pour des produits "utiles", du genre de SlapChop (grand moment cinématographique, je tiens à le souligner). Tu auras relevé l'ironie se cachant dans cette parenthèse. Enfin, tout cela pour dire :"heureusement que j'avais ramené 2 DVDs anglais". Mais que dis-je, tu sauras qu'en Amérique du Nord, on ne peut pas lire les DVDs européens, à moins d'investir dans un lecteur DVD de plus. Or le Québec, s'il se différencie culturellement de l'Amérique du Nord et des autres provinces canadiennes, il en fait tout de même partie. Ces très chers québécois, qui souhaitent obtenir des DVD's en français n'ont plus qu'à se brosser. Malheureusement. J'en appelle donc au gouvernement canadien, pour qu'il puisse régulariser cette situation, au plus vite! Quoi, c'est trop demander?

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