samedi 27 mars 2010

Oui, je te l'accorde j'ai du retard, je poste une critique d'un livre paru en 1992. Mais (parce qu'il y a un mais oui oui) j'ai eu l'occasion de redécouvrir ce livre puisqu'il était au programme de mon cours d'analyse textuelle. Par ailleurs, j'ai manqué ma première occasion de faire publier bénévolement mon article dans le journal de l'université, car le roman date d'il y a trop longtemps. D'où, try again (En principe je vais avoir la chance d'en faire un sur l'exposition "Bodies" actuellement au Québec). Enfin, tout ca pour dire que je ne voulais pas laisser dépérir mon article sur ma clef USB, d'où je le partage sur ce blog.


Résumé : Au XXème siècle, on apprend qu’un prix Nobel de littérature va bientôt décéder de la maladie d’Elzenveiverplatz. Les journaux se bousculent pour obtenir une interview, mais seulement cinq journalistes pourront s’entretenir avec Pretextat Tach.
Une ambiance étrange ne tarde pas à s’installer. Dès le départ le ton est donné : les interviews se déroulent dans une pièce sombre. Le lecteur est vite dérangé par le protagoniste, personnage grandiloquent se prenant pour une légende, à la masse corporelle plus qu’imposante. Il est tout ce que l’on aimerait pas que notre voisin soit : de mauvaise foi, misanthrope, misogyne, raciste, de mauvaise foi, narcissique, cru, et d’une vulgarité sans pareille (bien que son vocabulaire soit des plus littéraire). Sadique et sans vergogne, il se délecte de la gêne éprouvée par ceux qui l’interviewent *(Personnellement, j'ai adoré le personnage de l'écrivain, il m'a plus faite rire qu'autre chose).
Ce livre “hygiénique” renferme : Un topo sur l’hygiène (cela va de soit), des explications à propos de ce qu’est une métaphore, un menu bien gras, une boisson à l’allure légendaire, et les phases digestives ainsi que les origines du plus qu’adipeux Prétextat Tach.
Que dire de l’auteure si ce n’est qu’elle est impressionnante : Elle nous en met plein la vue. Son style est original et lui permet de faire la différence avec des livres plus longs et peut-être moins attractifs. Elle manie à la perfection les jeux de langage et nous tient en haleine du début à la fin. Si vous commencez ce livre, vous ne pourrez vous en défaire.
Pour son premier roman, Amélie Nothomb réalise un tour de force : elle impose sa marque de fabrique décalée que l’on retrouvera dans d’autres de ses œuvres tout aussi délicieuses telles que Le Sabotage amoureux (1993), Attentat (1997), Stupeurs et tremblements (1999), Métaphysique des tubes (2000), et Cosmétique de l’ennemi (2001).
On ne peut pas dire d'un plat qu'on ne l'aime pas sans y avoir goûté. Ce concept s'applique aussi pour la lecture. C'est pourquoi j'invite les dévoreurs de bouquins, amateurs de glauque et de l'étrange, curieux et sensibles de l'estomac à lire ce roman et découvrir l'univers fascinant d'Amélie Nothomb.
* ajout.

vendredi 26 mars 2010


On y a presque cru au printemps. Mais mercredi dernier, la neige a fait son grand retour. Cela s'appelle un ascenseur émotionnel. Enfin, quelques heures et vingt centimètres de neige plus tard, on ressortait nos après-skis. Oui ma brave dame, parce qu'on a eu le temps de devenir hermétique. Aujourd'hui, si le soleil était plus que présent, le thermomètre affichait -13°C. Enfin, peu importe, puisque j'ai passé ma journée enfermée dans notre 3 1/2 avec Youri le chat comme compagnon et mon devoir de création littéraire. Autant te dire que le pourcentage de productivité fut loin d'être élevé contrairement au temps passé devant mon écran à essayer de trouver des solutions. Pour oublier tout ça je me suis noyée dans deux bonnes tasses de Rooibos bien sucrées. Sans compter mon actuel besoin à combler en musique (myspace me re-voilàààà) et en fromage. Malheureusement je devrais attendre d'être en France pour profiter du fromage car ici c'est comme l'Emmental, ça fait des trous dans le porte-monnaie. Et Adieu les deniers.


samedi 20 mars 2010

WILD INSTINCT



Un tour à la bibliothèque de la ville
Bouquins pleins d'animaux
& d' Edgar Poe


THE ANIMALS - THE HOUSE OF THE RISING SUN














Mouton, Lama, Cheval, Loup blanc d'Alaska,
Loup alpha, Daim, Wapiti, Orignal, Charolaise,
Chevreuil, Aigle, Arpent des neiges, Cougar


vendredi 12 mars 2010

On the road again

On the road again. Je voudrais pouvoir dire "on the road" tout court. Hier j'ai appris qu'en fait pour pouvoir travailler au Québec, en tant qu'étudiants étrangers, on devait avoir étudié 6 mois et non être sur le territoire depuis 6 mois. Futurs étudiants étrangers prends en note. Enfin, je ne désespère pas de trouver un travail sur le campus.

Je voudrais pouvoir dire "On the road again". Louer une voiture, acheter un vieux tacot et partir cet été fenêtre ouverte, cheveux au vent et la musique avec ca. Du rock'n'roll de préférence, des années 70's.. de préférence. Arriver en contrée anglophone et pratiquer la langue. Prendre une boisson grand format, s'étaler dans l'herbe ou sur la plage, et se laisser aller. Sentir les rayons du soleil sur notre peau.

Ne jamais dire jamais, qui sait.

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