samedi 4 septembre 2010

Déménagement

Allô je déménage!
Par ici la compagnie.

mercredi 1 septembre 2010

Faut vivre léger Gaston

Quelle abseeeence me direz-vous, eh bien oui, j'ai un blog et aussi des fois j'ai une vie et parfois des vacances. Ca me fait penser à mon cours d'anglais LV2 à l'époque du collège où à la rentrée tu devais dire devant toute la classe ce que t'avais fait pendant les vacances (exemple : "j'étais à la campagne chez mère-grand") et ce dans un anglais le plus correcte possible. Bah là c'est un peu la même chose mais en français. 
A la fin du vol à destination de Montréal, j'ai bien cru que j'allais salir le siège de devant. J'aurais voulu crier et prévenir une hôtesse, mais point, la raison m'a remise sur le droit chemin : j'ai finalement tendu le bras pour attraper le sac recyclable qui se trouvait dans la tablette. 
Après 30 minutes dans un taxi, me voici dans un bus pour 6 heures et plus de deux semaines de visite dans le nord du Québec. Là-bas les touristes sont essentiellement québécois/canadiens (eh oui) ce qui est cool. On se sent moins oppressé. Y'a eu du kayak, du tâtement de terrain montagneux notamment une ballade de 3 jours à la into the wild mais en mieux : on se douche avec de l'eau d'un lac (qui ressemble plus à un marais) où prolifèrent d'étranges créatures (un ver plus que louche et un têtard géant), on filtre l'eau  (qui une fois dans la bouteille n'est pas totalement blanche) du même lac, on porte un peu plus de 10 kilos de paquetage sur le dos, on sue on a chaud, mais au moins on ne meurt pas à la fin.

Puis destination la ville de Québec et son château de Frontenac, ses vieilles ruelles, son Saint-Laurent, sa terrasse, ses cafés, ses touristes, ses touristes, ses touristes, et ses touristes non québécois cette fois-ci (tout de suite on se sent moins dans la masse). Je te passe les détails du camping sous la flotte.

Enfin, arrivée à Montréal, ou si tu préfères, la ville des stationnements plus que saugrenus. Pour faire court, en fonction de l'endroit où tu te situes, tu peux stationner le lundi, mardi et jeudi de 8h à 12h et de 15h à 18h. Voilà et puis bah les jours et les heures changent selon les rues. Au moins on ne pourra pas dire qu'on n'a pas eu le choix. Donc Montréal, ville de l'improbable et plus ou moins temple du street-art. C'est juste dommage que le biodôme soit fermé le jour J (et depuis mi-juin). Heureusement, le jardin botanique a rattrapé le coup. 
Sinon j'ai mangé tibétain. C'est pas pire.


mardi 8 juin 2010

" Bling bling "

 Crédit photo : © Warner Bros. France
Oui, Sex and the city 2 est bling bling ma fille. Et c'est ce que je reproche à ce film. On a aimé les séries, on était perplexe devant SATC1. SATC2 c'est un peu mieux, mais dans le bandeau en haut de la copie, j'écrirais "peut mieux faire". Le scénario est concentré sur la vie des quatre héroïnes certes, il y a beaucoup de perles humouristiques ok, mais le film reste long et trop de blingbling tue le blingbling! Et là je sens que vous allez me dire "oui mais c'est çaaa le but, faire rêver les geeens et puis regarde dans la série, l'accent est aussi mis sur la mode". Peut être mais pas de manière exagérée comme dans la réalisation dont il est question. En temps de crise, ça fait tâche (même si le but c'est aussi de faire rêver) un peu comme les Bleus avec leur hôtel en Afrique du sud. Ce que je vais écrire maintenant va probablement en énerver plus d'une, mais sérieusement, la tenue de Carrie "long jupon + t-shirt J'adore Dior", qu'est ce que ça a d'élégant/de beau ? Je n'exclue pas le fait que je n'y connais rien en matière de mode, mais tout de même!
Mis à part ça, ça va : tu peux aller chercher ta place - de 25 ans à environ 5€ chez UGC.

mercredi 2 juin 2010

Robin des bois.

 Crédit photo: © Universal Pictures International France
 
Après nous avoir bluffé dans Gladiator, Russell Crowe s'attaque à une légende sur proposition du même réalisateur j'ai nommé le célèbre Ridley Scott (réalisateur d'Alien, de Traquée, d'Hannibal et de la Chute du faucon noir entre autre). Et bien qu'il ait 46ans, le chouchou de ces dames qui fait fureur devant les caméras semble être en forme, je dirais même qu'il n'a pas pris une ride.
L'acteur néo-zélandais et australien est, dans ce film et pour le plaisir de nos yeux, aux côtés de Cate Blanchett. Le couple joue "juste" et on aime ça! Sans oublier les compagnons de Robin, tout aussi énormes. Palme d'or de la ressemblance au Frère Tuck (Mark Addy) qui nous replonge dans le Disney connu de tout le monde. Le Prince Jean (Oscar Isaac) est pas mal dans le genre (perso je l'imaginais les cheveux lisses), de même que sa mère (Eileen Atkins).
Pour résumer, le film se concentre sur les origines de la légende de "Robin Hood". Cela nous change des innombrables adaptations des aventures de l'archer.
C'est pourquoi, si tu te délectes des films d'action, cours dans les salles obscures, Robin des bois est fait pour toi (même mon père a apprécié c'est pour te dire). Mais si tu préfères les réalisations un peu (mais pas trop) à l'eau de rose, tu peux rester chez toi! En effet, c'est peut être ce que l'on pourrait reprocher au film : trop d'actions et pas assez de tendresse (bah oui ma brave dame, je suis pour le juste milieu). Autre point négatif : certains effets spéciaux laissent à désirer. Enfin, à la sortie on les oublie.

mercredi 26 mai 2010

Nature Capitale aux Champs Elysées.

Du 22 au 24 mai 2010, l'avenue des Champs Elysées a été recouverte d'un jardin/forêt/touffe-verte-géante (appelez cela comme vous voudrez). C'est le 23 mai que des amis et moi même sommes allés voir la chose. Mais après coup, je me demande pourquoi?? En effet c'était, comme vous pourrez le voir en regardant votre agenda, un dimanche et qui plus est, ensoleillé. Or, qui dit soleil dit toutlemondesortdehorsc'estlafête. Après un petit verre au Paradis du fruit, nous voilà donc partis pour explorer la "nature capitale". Nous nous sommes vus collés à la masse, aussi lente que celle de Space Mountain à Disneyland qui apparaît en période scolaire. On a donc eu largement le temps de jeter un coup d'oeil aux plantes/arbres et autres spécimens présents sur le site. Il y avait entre autres des sapins. Personnellement je n'ai pas appris grand chose de ce que j'ai pu voir, et je n'ai pas compris/vu en quoi cette oeuvre "interroge sur le rapport de l’homme à la nature et interpelle avec simplicité et enthousiasme sur les questions complexes et essentielles du développement durable, de la sauvegarde de la biodiversité et de l’écologie". Ecologiquement, la Nature Capitale a peut être permis de moins polluer Paris pendant 3 jours. Autrement, m'est avis qu'il y a d'autres moyens pour interpeller l'homme sur des questions environnementales. 

Le site internet est néanmoins intéressant.
Si vous êtes intéressé(e)s, Nature Capitale migre à Dammarie Lès Lys.

jeudi 6 mai 2010

Douce France

30 avril dernier. Je quitte mon tcheum, le chat, la province québécoise, direction Paris. C'est 6heures de bus à côté de Français "clichés" qui, au lieu d'ouvrir grands leurs yeux et de profiter de la magnifique vue qui s'offre à nous, ont leur nez planté dans leur Paris Match et commentent une photo mettant en scène Carla Bruni-Sarkozy et cette chère Rachida Dati. Drôle. Enfin, S'enchaînent une demi-heure de taxi, une arrivée (trop) en avance à l'aéroport, un paquet de chips ingurgité, des bagages enregistrés, le tour de l'aéroport effectué, la douane passée. Puis j'arrive dans l'avion et j'espère que le vol TS-chose à destination de la République française ne sera pas complet et que par conséquent il y a aura une place de libre à côté de moi me permettant de m'étaler de tout mon long, mais non. J'ai fait ami-ami avec le hublot essayant de trouver une position un temps soit peu confortable pour dormir. Et une fois le sommeil (à peu près) trouvé, ne voilà-ti pas qu'à 23h, ils ont l'idée de nous proposer à manger! Narines en éveil, dans le brouillard, je termine mon poulet-riz et me rendors. Jusqu'au petit matin (enfin en fait je ne sais pas trop avec le décalage horaire) où on nous offre (rectification : le repas est compris dans le coût du billet d'avion) un muffin et une boisson. L'avion perd bientôt de l'altitude, j'aperçois les champs et me rend vite compte que la France n'est pas si douce que ça. Il ne fait pas 27°C comme on me l'avait dit, mais 12°C. Les rails qui amènent les bagages semblent faire laggle/la grève. Et la fille derrière moi "a la rage"/"est vénère" contre le douanier, car celui-ci n'a pas voulu regarder son passeport puisqu'elle était au téléphone. Après lui avoir demandé "Qu'est-ce-qu'il y a ?" le douanier lui a répondu "J'attendais que vous ayez fini votre conversation". _Ah ouech tu t'rends compte c'qu'il m'a dit?! Le relou! Il m'a saoulé lui! C'qu'un parisien t'façon!
Je ris. Paris c'est toujours Paris. La France c'est toujours la France. Nostalgie du Québec, mais euphorie : je remange de la baguette!

samedi 27 mars 2010

Oui, je te l'accorde j'ai du retard, je poste une critique d'un livre paru en 1992. Mais (parce qu'il y a un mais oui oui) j'ai eu l'occasion de redécouvrir ce livre puisqu'il était au programme de mon cours d'analyse textuelle. Par ailleurs, j'ai manqué ma première occasion de faire publier bénévolement mon article dans le journal de l'université, car le roman date d'il y a trop longtemps. D'où, try again (En principe je vais avoir la chance d'en faire un sur l'exposition "Bodies" actuellement au Québec). Enfin, tout ca pour dire que je ne voulais pas laisser dépérir mon article sur ma clef USB, d'où je le partage sur ce blog.


Résumé : Au XXème siècle, on apprend qu’un prix Nobel de littérature va bientôt décéder de la maladie d’Elzenveiverplatz. Les journaux se bousculent pour obtenir une interview, mais seulement cinq journalistes pourront s’entretenir avec Pretextat Tach.
Une ambiance étrange ne tarde pas à s’installer. Dès le départ le ton est donné : les interviews se déroulent dans une pièce sombre. Le lecteur est vite dérangé par le protagoniste, personnage grandiloquent se prenant pour une légende, à la masse corporelle plus qu’imposante. Il est tout ce que l’on aimerait pas que notre voisin soit : de mauvaise foi, misanthrope, misogyne, raciste, de mauvaise foi, narcissique, cru, et d’une vulgarité sans pareille (bien que son vocabulaire soit des plus littéraire). Sadique et sans vergogne, il se délecte de la gêne éprouvée par ceux qui l’interviewent *(Personnellement, j'ai adoré le personnage de l'écrivain, il m'a plus faite rire qu'autre chose).
Ce livre “hygiénique” renferme : Un topo sur l’hygiène (cela va de soit), des explications à propos de ce qu’est une métaphore, un menu bien gras, une boisson à l’allure légendaire, et les phases digestives ainsi que les origines du plus qu’adipeux Prétextat Tach.
Que dire de l’auteure si ce n’est qu’elle est impressionnante : Elle nous en met plein la vue. Son style est original et lui permet de faire la différence avec des livres plus longs et peut-être moins attractifs. Elle manie à la perfection les jeux de langage et nous tient en haleine du début à la fin. Si vous commencez ce livre, vous ne pourrez vous en défaire.
Pour son premier roman, Amélie Nothomb réalise un tour de force : elle impose sa marque de fabrique décalée que l’on retrouvera dans d’autres de ses œuvres tout aussi délicieuses telles que Le Sabotage amoureux (1993), Attentat (1997), Stupeurs et tremblements (1999), Métaphysique des tubes (2000), et Cosmétique de l’ennemi (2001).
On ne peut pas dire d'un plat qu'on ne l'aime pas sans y avoir goûté. Ce concept s'applique aussi pour la lecture. C'est pourquoi j'invite les dévoreurs de bouquins, amateurs de glauque et de l'étrange, curieux et sensibles de l'estomac à lire ce roman et découvrir l'univers fascinant d'Amélie Nothomb.
* ajout.

vendredi 26 mars 2010


On y a presque cru au printemps. Mais mercredi dernier, la neige a fait son grand retour. Cela s'appelle un ascenseur émotionnel. Enfin, quelques heures et vingt centimètres de neige plus tard, on ressortait nos après-skis. Oui ma brave dame, parce qu'on a eu le temps de devenir hermétique. Aujourd'hui, si le soleil était plus que présent, le thermomètre affichait -13°C. Enfin, peu importe, puisque j'ai passé ma journée enfermée dans notre 3 1/2 avec Youri le chat comme compagnon et mon devoir de création littéraire. Autant te dire que le pourcentage de productivité fut loin d'être élevé contrairement au temps passé devant mon écran à essayer de trouver des solutions. Pour oublier tout ça je me suis noyée dans deux bonnes tasses de Rooibos bien sucrées. Sans compter mon actuel besoin à combler en musique (myspace me re-voilàààà) et en fromage. Malheureusement je devrais attendre d'être en France pour profiter du fromage car ici c'est comme l'Emmental, ça fait des trous dans le porte-monnaie. Et Adieu les deniers.


samedi 20 mars 2010

WILD INSTINCT



Un tour à la bibliothèque de la ville
Bouquins pleins d'animaux
& d' Edgar Poe


THE ANIMALS - THE HOUSE OF THE RISING SUN














Mouton, Lama, Cheval, Loup blanc d'Alaska,
Loup alpha, Daim, Wapiti, Orignal, Charolaise,
Chevreuil, Aigle, Arpent des neiges, Cougar


vendredi 12 mars 2010

On the road again

On the road again. Je voudrais pouvoir dire "on the road" tout court. Hier j'ai appris qu'en fait pour pouvoir travailler au Québec, en tant qu'étudiants étrangers, on devait avoir étudié 6 mois et non être sur le territoire depuis 6 mois. Futurs étudiants étrangers prends en note. Enfin, je ne désespère pas de trouver un travail sur le campus.

Je voudrais pouvoir dire "On the road again". Louer une voiture, acheter un vieux tacot et partir cet été fenêtre ouverte, cheveux au vent et la musique avec ca. Du rock'n'roll de préférence, des années 70's.. de préférence. Arriver en contrée anglophone et pratiquer la langue. Prendre une boisson grand format, s'étaler dans l'herbe ou sur la plage, et se laisser aller. Sentir les rayons du soleil sur notre peau.

Ne jamais dire jamais, qui sait.

samedi 27 février 2010

Shutter Island

"En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?"

Fabuleux tour de force de Martin Scorsese dans ce film (2008). Il nous tient en haleine du début à la fin. Ambiance psycho-polar-freaks. Scorsese nous mène à la baguette. Retournement de cerveau et pas que. On ne s'ennuie pas. Belle performance de la part de tous les acteurs.

Allez le voir! Courez mes braves!

lundi 22 février 2010

Montréal # Rétrospective

Oïe oïe là-dedans. Clichés montréalais. Les souvenirs refont surface. Au cas où t'aurais envie de t'en v'nir à Montréal. Arrivée à l'aéroport Trudeau sans encombre. L'aéroport le plus silencieux que j'ai eu l'occasion de voir. Passage par la case douanes, avant de divaguer dans Mtl. Surtout, si tu viens ici pour étudier plus de 6 mois, n'oublies pas de présenter ton Certificat d'Acceptation du Québec + ton permis d'étude temporaire pour obtenir ton permis d'études officiel (c'est très important, et cela peut t'éviter des frais de location de voiture pour aller à la frontière américaine la plus proche, en l'occurrence un Paris/Bayonne en un jour soit 700kms environ. Véridique, j'ai eu l'honneur et le courage de participer à cette expérience).
Puis, direction taxis -de préférence un qui s'y connait (expérience de vie) pour ne pas avoir trop de deniers à débiter (38$ de mémoire un aller Aéroport/centre-ville de Mtl). Enfin, arrivée au B&B, oui, Bed&Breakfast.

Si tu es du genre à avoir beaucoup de sousous dans la popoche, rien ne t'empêche d'aller dans un hôtel ou autre. En l'occurrence, si comme moi tu pars dans l'optique d'étudier et que tu n'es ni un(e) Rothschild, ni un(e) Gates, eh bien je te conseille fortement le B&B. Je te conseille celui du 1673, rue Saint Christophe à Montréal (à 3minutes de la station Berri-Uqam et de la station de bus) tenu par Nathalie et Robert (que tu ne croiseras peut-être pas) et Indiana, charmante bordelaise à l'accent québécois qui nous a orienté pour nos diverses pérégrinations.

Le boulevard Saint-Laurent délimite le quartier des affaires anglophone, des quartiers plus intéressant francophones. Le quartier chinois, est très animé le soir, avec de nombreux restaurants.
(oui, le matin très tôt, c'est peut-être silencieux mais moins drôle). Le vieux Mtl, intéressant pour son architecture. Quant au must du must : le plateau Mont Royal, et surtout surtout, le quartier latin, dont l'axe principal est la célèbre (ou pas lol) rue Saint-Denis.
Paradis des restaurants, cafés «coolos», le reflet de la ville. Montréal, ville cosmopolite. Restaurant belge, indien, tibétain. Anglophone, francophone. Melting-pot, mélange culturel. Couleurs. Street Art. Pour résumer, on a passer la majeure partie d'une journée dans cette rue.
MON Café : "Le Presse Café". En remontant la rue Saint Denis, sur la gauche. Testé en décembre 2008, je me suis fait un plaisir d'y retourner. Pour leurs chocolats chauds. Et là, découverte du muffin aux bleuets.
Autre bon plan café/resto : Dans le quartier du plateau Mont Royal, "Chez José", 173 avenue Duluth Est. Que nous n'avons malheureusement pas eu le temps de tester pour le plaisir de nos papilles. Mais ce n'est que partie remise.. qui c'est ?!

Sinon on est passé par des friperies, mais impossible de me souvenir de la rue. De mémoire je dirais Ave du Mont-Royal Est.


jeudi 18 février 2010

Pâtes chinoises, Bones, le chat et moi.

Mise au point du jeudi soir bonsoir. L'hiver me déçoit. On est là pour avoir un hiver bien froid, et non, c'est la "canicule". Météo média indique 1°C. Enfin, c'est comme ça.


Sinon, je suis à la recherche d'un travail. Oui ma brave dame, avec un permis d'étude, en tant qu'étranger, les six premiers mois tu ne peux travailler que sur le campus. Donc j'ai une fois de plus rempli le formulaire pour avoir une chance d'obtenir une entrevue, et ainsi obtenir un job. Et oui, je l'avais rempli avant de venir au Québec, mais tu comprends (personnellement moi non), on ne peut vraiment pas leur donner notre CV en main propre (ce qui serait au passage tellement plus facile), il faut remplir leur formulaire -ou comment perdre une heure- dont certaines questions me laissent perplexe quant à leur utilité : A quoi sert l'association, dont je ne citerai pas le nom, en question, quels sont ses principaux organes, et quelle est la mission de ceux-ci? Et là me vient en tête, l'adage "comment faire simple quand on peut faire compliquer?". Eh bien vous avez un exemple de ce que cela peut donner.

Le 14 février dernier, soit le jour tant attendu, eh bien c'était journée pyjama, mon homme, le chat et moi. Cette année, on a joué la carte de l’écolo, de la non (sur-)consommation et du « viens on accueille quelqu’un en plus dans notre cœur ». C’est ainsi que le 12 février, nous sommes partis dans une animalerie à la recherche de poissons, et que nous en sommes revenus, tout heureux, en compagnie d’un chaton, qui a eu 2 mois ce même jour !

J'ai nommé Youri -et non Polka, ce nom ne convenant pas à un chat de la gente masculine-. Enfin, Youri ça lui va très bien, d'autant qu'il aime la hauteur : A l'heure où je vous parle, il dort allongé, entre le peu d'espace qu'il y a entre ma nuque et mes épaules. Je ne m'étonne plus de la facilité qu'a cette petite boule de poils à mettre de l'ambiance : saut dans la poubelle (nouvelle discipline olympique?), escalader nos jambes pendant que l'on s'affaire à frotter la vaisselle, miauler à nous fendre le cœur, se tenir (presque) tranquille lorsqu'on lui coupe les ongles, chasser les mains, les pieds, les fils et tout ce qui bouge, se cacher dans le meuble télé.

A parler du chat, j'en oublie les cours. Je dirais que je m'épanouis -bien loin des années de droit je dirais, bien que ce fut intéressant- d'autant que les profs sont relativement cool. Pour ce qui est de l'administration, je n'en avais pas vu d'aussi efficace depuis trois ans. Les sandwichs au thon de la cantine sont particulièrement bons, les cours sont des plus intéressants. Je me demande d'ailleurs pourquoi des étudiants viennent en cours, pour finalement passer 3heures sur leur facebook ou à regarder les jeux olympiques -sans les commentaires en plus, ce qui n'est pas franchement intéressant-.

Sinon le frigo fait toujours un bruit de tracteur, et je vais bientôt me mettre à fouiller les myspace et autres radios à la recherche de musique. Ah et puis acheter un carnet ni pour faire des listes de courses, ni pour faire des comptes de l'argent que je dois.
Mais pour dessiner et écrire.

GONE MAN-EELS

Cette chanson m'a surprise. Oui, c'est bien encore et toujours EELS, mais loin des sonorités alternatives et planantes de l'album Beautiful Freak de 1996. "Gone man", que l'on retrouve dans leur nouvel album End Times (2010) tend plus à se rapprocher du Folk. Je suis transportée aux Etats-Unis, dans un roadtrip. Bonne surprise en tous cas.

Enfin, demain journée nems et sushis home made.


mardi 16 février 2010

"J'accuse"



L
a télévision au Québéc, c'est un GRAND moment. Je n'ai jamais vu cela, et je dois dire que c'est assez particulier. En effet, ici lorsque tu regardes une série ou un film, tu n'as pas le droit à une, ni deux publicités, mais au moins cinq! Et les programmateurs s'en donnent à cœur joie entre les publicités pour des produits ménagers, pour la santé, pour tes muscles et pour des produits "utiles", du genre de SlapChop (grand moment cinématographique, je tiens à le souligner). Tu auras relevé l'ironie se cachant dans cette parenthèse. Enfin, tout cela pour dire :"heureusement que j'avais ramené 2 DVDs anglais". Mais que dis-je, tu sauras qu'en Amérique du Nord, on ne peut pas lire les DVDs européens, à moins d'investir dans un lecteur DVD de plus. Or le Québec, s'il se différencie culturellement de l'Amérique du Nord et des autres provinces canadiennes, il en fait tout de même partie. Ces très chers québécois, qui souhaitent obtenir des DVD's en français n'ont plus qu'à se brosser. Malheureusement. J'en appelle donc au gouvernement canadien, pour qu'il puisse régulariser cette situation, au plus vite! Quoi, c'est trop demander?

dimanche 24 janvier 2010

Boulevard Story



D
éjà plus d'un mois passé au Québec. Adaptation relativement plutôt bien réussie. -5°C = il fait chaud. -10°C = on survit. -30°C = on se couvre bien. Pas d'engelures, ni de gerçures. Dans notre demi sous-sol aux allures de 3 1/2, on se sent bien. La peinture rouge en opposition avec la neige devant nos fenêtres. Expériences d'épicerie. Du pain à 3 dollars et peut-être le bœuf le moins dispendieux sur le marché international!

On voit les choses en grand. Non seulement le vinaigre blanc format bidon d'essence mais aussi les boulevards à 4 voies qui n'en finissent pas. Ce n'est pas une ville pour piétons pourtant on fait avec. On se fraye des chemins (d'inuit) en essayant de ne pas se faire renverser par les fameux pick-up Dodge.

Au Wal-Mart du coin, ils vendent des balles pour fusils mais le taux de criminalité est paradoxalement des plus faibles de l'Amérique du Nord. Toi aussi tu as regardé Bowling For Columbine de Michael Moore, donc a fortiori tu sais qu'en Ontario, les gens (alors même qu'ils ont été cambriolés) ne ferment pas leurs portes.

Ici on vend des vêtements à carreaux et des mélanges de fromage râpé à profusion. On ne dit pas "de rien" mais bienvenue. Tous les soirs on prie le Dieu des fèves au lard et on remercie le Père Orignal de nous avoir accueilli dans son chaleureux pays où poussent en masse -et pour le plaisir de nos papilles- les bleuets.

Sinon, voici une petite merveille d'ici bas
The Lost Fingers-Pump Up The Jam

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