samedi 4 septembre 2010

Déménagement

Allô je déménage!
Par ici la compagnie.

mercredi 1 septembre 2010

Faut vivre léger Gaston

Quelle abseeeence me direz-vous, eh bien oui, j'ai un blog et aussi des fois j'ai une vie et parfois des vacances. Ca me fait penser à mon cours d'anglais LV2 à l'époque du collège où à la rentrée tu devais dire devant toute la classe ce que t'avais fait pendant les vacances (exemple : "j'étais à la campagne chez mère-grand") et ce dans un anglais le plus correcte possible. Bah là c'est un peu la même chose mais en français. 
A la fin du vol à destination de Montréal, j'ai bien cru que j'allais salir le siège de devant. J'aurais voulu crier et prévenir une hôtesse, mais point, la raison m'a remise sur le droit chemin : j'ai finalement tendu le bras pour attraper le sac recyclable qui se trouvait dans la tablette. 
Après 30 minutes dans un taxi, me voici dans un bus pour 6 heures et plus de deux semaines de visite dans le nord du Québec. Là-bas les touristes sont essentiellement québécois/canadiens (eh oui) ce qui est cool. On se sent moins oppressé. Y'a eu du kayak, du tâtement de terrain montagneux notamment une ballade de 3 jours à la into the wild mais en mieux : on se douche avec de l'eau d'un lac (qui ressemble plus à un marais) où prolifèrent d'étranges créatures (un ver plus que louche et un têtard géant), on filtre l'eau  (qui une fois dans la bouteille n'est pas totalement blanche) du même lac, on porte un peu plus de 10 kilos de paquetage sur le dos, on sue on a chaud, mais au moins on ne meurt pas à la fin.

Puis destination la ville de Québec et son château de Frontenac, ses vieilles ruelles, son Saint-Laurent, sa terrasse, ses cafés, ses touristes, ses touristes, ses touristes, et ses touristes non québécois cette fois-ci (tout de suite on se sent moins dans la masse). Je te passe les détails du camping sous la flotte.

Enfin, arrivée à Montréal, ou si tu préfères, la ville des stationnements plus que saugrenus. Pour faire court, en fonction de l'endroit où tu te situes, tu peux stationner le lundi, mardi et jeudi de 8h à 12h et de 15h à 18h. Voilà et puis bah les jours et les heures changent selon les rues. Au moins on ne pourra pas dire qu'on n'a pas eu le choix. Donc Montréal, ville de l'improbable et plus ou moins temple du street-art. C'est juste dommage que le biodôme soit fermé le jour J (et depuis mi-juin). Heureusement, le jardin botanique a rattrapé le coup. 
Sinon j'ai mangé tibétain. C'est pas pire.


mardi 8 juin 2010

" Bling bling "

 Crédit photo : © Warner Bros. France
Oui, Sex and the city 2 est bling bling ma fille. Et c'est ce que je reproche à ce film. On a aimé les séries, on était perplexe devant SATC1. SATC2 c'est un peu mieux, mais dans le bandeau en haut de la copie, j'écrirais "peut mieux faire". Le scénario est concentré sur la vie des quatre héroïnes certes, il y a beaucoup de perles humouristiques ok, mais le film reste long et trop de blingbling tue le blingbling! Et là je sens que vous allez me dire "oui mais c'est çaaa le but, faire rêver les geeens et puis regarde dans la série, l'accent est aussi mis sur la mode". Peut être mais pas de manière exagérée comme dans la réalisation dont il est question. En temps de crise, ça fait tâche (même si le but c'est aussi de faire rêver) un peu comme les Bleus avec leur hôtel en Afrique du sud. Ce que je vais écrire maintenant va probablement en énerver plus d'une, mais sérieusement, la tenue de Carrie "long jupon + t-shirt J'adore Dior", qu'est ce que ça a d'élégant/de beau ? Je n'exclue pas le fait que je n'y connais rien en matière de mode, mais tout de même!
Mis à part ça, ça va : tu peux aller chercher ta place - de 25 ans à environ 5€ chez UGC.

mercredi 2 juin 2010

Robin des bois.

 Crédit photo: © Universal Pictures International France
 
Après nous avoir bluffé dans Gladiator, Russell Crowe s'attaque à une légende sur proposition du même réalisateur j'ai nommé le célèbre Ridley Scott (réalisateur d'Alien, de Traquée, d'Hannibal et de la Chute du faucon noir entre autre). Et bien qu'il ait 46ans, le chouchou de ces dames qui fait fureur devant les caméras semble être en forme, je dirais même qu'il n'a pas pris une ride.
L'acteur néo-zélandais et australien est, dans ce film et pour le plaisir de nos yeux, aux côtés de Cate Blanchett. Le couple joue "juste" et on aime ça! Sans oublier les compagnons de Robin, tout aussi énormes. Palme d'or de la ressemblance au Frère Tuck (Mark Addy) qui nous replonge dans le Disney connu de tout le monde. Le Prince Jean (Oscar Isaac) est pas mal dans le genre (perso je l'imaginais les cheveux lisses), de même que sa mère (Eileen Atkins).
Pour résumer, le film se concentre sur les origines de la légende de "Robin Hood". Cela nous change des innombrables adaptations des aventures de l'archer.
C'est pourquoi, si tu te délectes des films d'action, cours dans les salles obscures, Robin des bois est fait pour toi (même mon père a apprécié c'est pour te dire). Mais si tu préfères les réalisations un peu (mais pas trop) à l'eau de rose, tu peux rester chez toi! En effet, c'est peut être ce que l'on pourrait reprocher au film : trop d'actions et pas assez de tendresse (bah oui ma brave dame, je suis pour le juste milieu). Autre point négatif : certains effets spéciaux laissent à désirer. Enfin, à la sortie on les oublie.

mercredi 26 mai 2010

Nature Capitale aux Champs Elysées.

Du 22 au 24 mai 2010, l'avenue des Champs Elysées a été recouverte d'un jardin/forêt/touffe-verte-géante (appelez cela comme vous voudrez). C'est le 23 mai que des amis et moi même sommes allés voir la chose. Mais après coup, je me demande pourquoi?? En effet c'était, comme vous pourrez le voir en regardant votre agenda, un dimanche et qui plus est, ensoleillé. Or, qui dit soleil dit toutlemondesortdehorsc'estlafête. Après un petit verre au Paradis du fruit, nous voilà donc partis pour explorer la "nature capitale". Nous nous sommes vus collés à la masse, aussi lente que celle de Space Mountain à Disneyland qui apparaît en période scolaire. On a donc eu largement le temps de jeter un coup d'oeil aux plantes/arbres et autres spécimens présents sur le site. Il y avait entre autres des sapins. Personnellement je n'ai pas appris grand chose de ce que j'ai pu voir, et je n'ai pas compris/vu en quoi cette oeuvre "interroge sur le rapport de l’homme à la nature et interpelle avec simplicité et enthousiasme sur les questions complexes et essentielles du développement durable, de la sauvegarde de la biodiversité et de l’écologie". Ecologiquement, la Nature Capitale a peut être permis de moins polluer Paris pendant 3 jours. Autrement, m'est avis qu'il y a d'autres moyens pour interpeller l'homme sur des questions environnementales. 

Le site internet est néanmoins intéressant.
Si vous êtes intéressé(e)s, Nature Capitale migre à Dammarie Lès Lys.

jeudi 6 mai 2010

Douce France

30 avril dernier. Je quitte mon tcheum, le chat, la province québécoise, direction Paris. C'est 6heures de bus à côté de Français "clichés" qui, au lieu d'ouvrir grands leurs yeux et de profiter de la magnifique vue qui s'offre à nous, ont leur nez planté dans leur Paris Match et commentent une photo mettant en scène Carla Bruni-Sarkozy et cette chère Rachida Dati. Drôle. Enfin, S'enchaînent une demi-heure de taxi, une arrivée (trop) en avance à l'aéroport, un paquet de chips ingurgité, des bagages enregistrés, le tour de l'aéroport effectué, la douane passée. Puis j'arrive dans l'avion et j'espère que le vol TS-chose à destination de la République française ne sera pas complet et que par conséquent il y a aura une place de libre à côté de moi me permettant de m'étaler de tout mon long, mais non. J'ai fait ami-ami avec le hublot essayant de trouver une position un temps soit peu confortable pour dormir. Et une fois le sommeil (à peu près) trouvé, ne voilà-ti pas qu'à 23h, ils ont l'idée de nous proposer à manger! Narines en éveil, dans le brouillard, je termine mon poulet-riz et me rendors. Jusqu'au petit matin (enfin en fait je ne sais pas trop avec le décalage horaire) où on nous offre (rectification : le repas est compris dans le coût du billet d'avion) un muffin et une boisson. L'avion perd bientôt de l'altitude, j'aperçois les champs et me rend vite compte que la France n'est pas si douce que ça. Il ne fait pas 27°C comme on me l'avait dit, mais 12°C. Les rails qui amènent les bagages semblent faire laggle/la grève. Et la fille derrière moi "a la rage"/"est vénère" contre le douanier, car celui-ci n'a pas voulu regarder son passeport puisqu'elle était au téléphone. Après lui avoir demandé "Qu'est-ce-qu'il y a ?" le douanier lui a répondu "J'attendais que vous ayez fini votre conversation". _Ah ouech tu t'rends compte c'qu'il m'a dit?! Le relou! Il m'a saoulé lui! C'qu'un parisien t'façon!
Je ris. Paris c'est toujours Paris. La France c'est toujours la France. Nostalgie du Québec, mais euphorie : je remange de la baguette!

samedi 27 mars 2010

Oui, je te l'accorde j'ai du retard, je poste une critique d'un livre paru en 1992. Mais (parce qu'il y a un mais oui oui) j'ai eu l'occasion de redécouvrir ce livre puisqu'il était au programme de mon cours d'analyse textuelle. Par ailleurs, j'ai manqué ma première occasion de faire publier bénévolement mon article dans le journal de l'université, car le roman date d'il y a trop longtemps. D'où, try again (En principe je vais avoir la chance d'en faire un sur l'exposition "Bodies" actuellement au Québec). Enfin, tout ca pour dire que je ne voulais pas laisser dépérir mon article sur ma clef USB, d'où je le partage sur ce blog.


Résumé : Au XXème siècle, on apprend qu’un prix Nobel de littérature va bientôt décéder de la maladie d’Elzenveiverplatz. Les journaux se bousculent pour obtenir une interview, mais seulement cinq journalistes pourront s’entretenir avec Pretextat Tach.
Une ambiance étrange ne tarde pas à s’installer. Dès le départ le ton est donné : les interviews se déroulent dans une pièce sombre. Le lecteur est vite dérangé par le protagoniste, personnage grandiloquent se prenant pour une légende, à la masse corporelle plus qu’imposante. Il est tout ce que l’on aimerait pas que notre voisin soit : de mauvaise foi, misanthrope, misogyne, raciste, de mauvaise foi, narcissique, cru, et d’une vulgarité sans pareille (bien que son vocabulaire soit des plus littéraire). Sadique et sans vergogne, il se délecte de la gêne éprouvée par ceux qui l’interviewent *(Personnellement, j'ai adoré le personnage de l'écrivain, il m'a plus faite rire qu'autre chose).
Ce livre “hygiénique” renferme : Un topo sur l’hygiène (cela va de soit), des explications à propos de ce qu’est une métaphore, un menu bien gras, une boisson à l’allure légendaire, et les phases digestives ainsi que les origines du plus qu’adipeux Prétextat Tach.
Que dire de l’auteure si ce n’est qu’elle est impressionnante : Elle nous en met plein la vue. Son style est original et lui permet de faire la différence avec des livres plus longs et peut-être moins attractifs. Elle manie à la perfection les jeux de langage et nous tient en haleine du début à la fin. Si vous commencez ce livre, vous ne pourrez vous en défaire.
Pour son premier roman, Amélie Nothomb réalise un tour de force : elle impose sa marque de fabrique décalée que l’on retrouvera dans d’autres de ses œuvres tout aussi délicieuses telles que Le Sabotage amoureux (1993), Attentat (1997), Stupeurs et tremblements (1999), Métaphysique des tubes (2000), et Cosmétique de l’ennemi (2001).
On ne peut pas dire d'un plat qu'on ne l'aime pas sans y avoir goûté. Ce concept s'applique aussi pour la lecture. C'est pourquoi j'invite les dévoreurs de bouquins, amateurs de glauque et de l'étrange, curieux et sensibles de l'estomac à lire ce roman et découvrir l'univers fascinant d'Amélie Nothomb.
* ajout.

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